Acetate Zero commence ses activités soniques en 1996/1997. Dans ces temps reculés, E, F & S croisent déjà leurs guitares dans une sorte d’avant-post quelque chose, aidés d’un équipement minimal et de l’aide de J & E. Hood, Bedhead, Dead C (et évidemment tant d’autres groupes Néo Zélandais), Movietone et d’autres encore ne sont alors jamais très loin, bien sûr, mais déjà définitivement de côté. En effet, depuis ces tout premiers pas, le groupe n’a de cesse de cultiver sa propre identité, bande son pour soirées tardives, ciels gris, fracas improbables et beautés mélancoliques. Conséquence: le premier album, Softcore Paradise (lp - 1999 - Orgasm records, réédité via le label américain Drumkid Records), est salué par la critique et le public sur la scène indépendante. Il est toujours considéré comme l’une des références de cette époque. Malgré l’arrivée de nouvelles pédales d’effet, telles des armes d’invasion massives, dans les morceaux, Acetate Zero se permet dès lors d’explorer de nouveaux langages tout en disant à peu près la même chose : lignes tendues, renonciation, dévastations, nuits sans fin, bruit gris, expérimentations hantées, poussières abrasives, instables et brûlantes et de réels moments pop. Les albums suivants (aujourd’hui épuisés) sont Ground Altitude en 2002, Crestfallen en 2004 et Civilize the Satanists en 2008. Ils sont le témoin des liens d’amitié de longue date qui unissent le groupe et le label Arbouse Recordings (Thousand & Bramier, Astrid, Melodium...), partageant ensemble une certaine éthique de la liberté et de l’indépendance. Durant cette période, Acetate Zero sort plusieurs singles, dont Somehow about perfection (12” -2005) sur le label US Clair records.
Acetate Zero a participé au festival MOFO #4, tourné avec Rothko (2006), The New Year et Chris Brokaw (2008), joué en direct dans l’emission TV « ce soir ou jamais », et partagé la scène avec The Album Leaf, Encre, Empress, entre autres...