En 1997, Laurent Perrier met un point final à l'expérience Nox - groupe phare du rock industriel français – pour livrer avec son nouveau projet solo, Cape Fear, un premier album mariant rythmique breakbeat, sampling et guitares métal (Drift towards the heat, Odd Size Records).
Douze ans plus tard, Winds of the dead air, deuxième opus de Cape Fear, réunit cinq long titres, sombres, lancinants, hypnotiques, où guitares et riffs métal s’entrechoquent sur une rythmique bass/batterie au groove implacable. Les sequencers et nappes de synthétiseur Moog apportent à l’album une touche 70’s ambient tandis que le soin apporté aux compositions et la puissance des morceaux font de ce Winds of the dead air une oeuvre au croisement de Chrome et King Crimson, Neurosis et This Heat.